Hormis les cas où elle est due à un traumatisme physique réel, la dyslexie résulte d’un refus de la possibilité d’apprendre dans un domaine spécifique de l’expérience de vie. Ce refus provient d’un choix conscient fait dans un moment de stress émotionnel intense. Par peur de la douleur, et de plus de douleur, l’individu réagit en programmant une réduction de son aptitude à apprendre dans ce domaine spécifique. C’est une fonction neurologique, une réaction physiologique de survie de l’organisme face à un stress non-gérable dans l’instant, et non pas une « dysfonction ».

La plupart des dyslexiques ne s’inquiètent pas d’identifier « ce qui ne va pas ». Ils se contentent de savoir que « je ne lis pas bien, alors je ne lis pas beaucoup ». Mais nier un problème est un choix qui met en place un schéma de refus de tous les problèmes. En fait, nous avons tous des troubles d’apprentissage dyslexiques. Peu importe la façon brillante dont nous lisons, comprenons, écrivons ou comptons. A un moment donné au cours de notre croissance nous nous sommes cognés à un mur de stress émotionnel et nous avons choisi de devenir aveugle dans certains domaines de l’apprentissage. A partir de ce moment-là, nous avons refusé la possibilité de ne pouvoir jamais maitriser ce sujet. Le choix de refuser cette possibilité nous a condamnés à camoufler quotidiennement nos problèmes de peur que quelqu’un puisse découvrir que nous sommes moins bien que ce que nous paraissons être. De plus, notre choix de refuser s’est mis en place il y a si longtemps et si vite que la plupart d’entre nous ne peut même plus se rappeler où et pourquoi ce choix a été fait. Nous nous sentons alors impuissants à changer les effets de ces évènements causaux dans le temps présent.

La kinésiologie, et plus particulièrement l’Apprentissage Pleine Forme® permet de « réveiller » les neurones de la mémoire qui étaient « fonctionnels » au moment du stress intense et de défuser/désactiver la charge émotionnelle négative qu’ils entretiennent dans le présent. C’est une méthode douce, qui utilise le mouvement afin de rattraper le processus d’intégration des deux hémisphères cérébraux, ce qui permet à la personne de fonctionner en tant qu’unité physique, mentale et émotionnelle.